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Les avantages des développeurs en freelance

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    Tags : #Avantages de #freelance

    Les avantages que ne connaissent pas les développeurs en CDI

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    Etre développeur est une chance incroyable. Enfin, la chance n’est que la rencontre entre le travail et l’opportunité, n’est-ce pas ? Ainsi, rien ne vous empêche de vivre pleinement votre vie de développeur. Développeurs web, mobile, logiciel, front-end, back-end, full-stack… exploitez-vous réellement au maximum le potentiel de votre métier ? Si vous travaillez actuellement en CDI dans une entreprise, qu’il s’agisse d’une start-up, d’une ESN ou encore d’une agence, vous disposez de nombreux avantages. La stabilité, le salaire assuré en fin de mois, la sécurité, la routine, etc. Pourtant, sans doute observez-vous, un peu partout autour de vous, des collègues, ami(e)s ou ancien(ne)s camarades qui franchissent le pas de l’indépendance. Peut-être vous demandez-vous pourquoi autant de courageux développeurs choisissent la vie de freelance au détriment de tous les atouts du tant recherché CDI. Seraient-ils tous devenus fous ? Pour rappel, les freelances sont les indépendants sans salariés dans les professions intellectuelles. Entre celles et ceux qui ont envie de passer de l’autre côté de la barrière du salariat mais qui n’osent pas se lancer et les autres qui ne le souhaitent tout simplement pas, nombreux sont les développeurs prêts à exercer en indépendant. Il leur suffit d’un déclic. Cet article a pour but de vous expliquer les multiples intérêts qu’ont les développeurs à se lancer dans le freelancing. Inutile d’embellir la réalité : le marché, les opportunités, la liberté, les démarches, les revenus et les perspectives d’avenir sont suffisamment explicites. Notez que les avantages freelance expliqués ici sont également en grande partie valables pour toute personne ayant une expertise IT à vendre à des clients, comme les consultants BI ou les data scientists. Leurs marchés sont toutefois différents, c’est pourquoi celui étudié ici sera exclusivement celui sur lequel évoluent les développeurs.

    Le développeur freelance, une espèce à part

    On ne s’improvise pas développeur informatique, encore moins en freelance mais il n’y a pas de profil-type : l’aventure est ouverte à quiconque souhaite s’y lancer. Perfectionniste, autonome, aventurier et agile : vous reconnaissez-vous dans ces qualificatifs ? Peut-être êtes-vous, sans même le savoir, un développeur freelance qui s’ignore. C’est en tout cas le quatuor d’adjectifs qui correspondent le mieux à cette espèce particulière qui ne cesse de prospérer… et qui n’est pas près de s’arrêter. C’est d’ailleurs l’un des premiers métiers à avoir été exercé en freelance.

    Qui est vraiment le développeur en freelance ?

    Le développeur freelance est-il cet expert polyvalent et expérimenté qui gagne des millions en voyageant en permanence aux quatre coins de la planète après de longues démarches administratives, vivant son rêve ? Pas forcément. La réalité est loin de la fiction, mais elle est parfois plus réjouissante encore, car bien plus adaptée aux désirs individuels et aux cas personnels. L’image du développeur qui travaille en indépendant fait l’objet de nombreux clichés : solitude, digital nomadisme, précarité, élitisme, difficultés administratives, contraintes ou encore revenus mirobolants, tout y passe. Les médias généralistes ou spécialisés propagent certains de ces stéréotypes, or tout dépend de votre confiance en vous, de votre expérience et de votre capacité à vous former : à chacun son aventure freelance. Le développeur freelance type n’existe pas : pas d’âge, de degré d’expertise ou de motivation similaires. A chacun son mode de vie freelance, selon ses appétences et ses compétences. Des jeunes diplômés souhaitant démarrer leur vie professionnelle en toute indépendance, aux full-stack expérimentés se libérant de leur hiérarchie, en passant par les étudiants-freelance en école d’ingénieur et jusqu’aux profils atypiques parfois frileux concernant l’entreprenariat, les raisons de passer freelance et de le rester sont nombreuses… et variées !

    N’importe qui peut devenir développeur freelance (ou presque)

    Un bon développeur n’est pas forcément un bon freelance, et vice-versa. Cependant, pas d’inquiétudes : tout s’apprend, y compris l’esprit entrepreneurial. Si tout spécialiste du développement logiciel, web ou mobile peut devenir freelance à tout moment, cela ne doit pas être un choix par défaut, une décision prise à la légère ou une fuite en avant. C’est un projet qui doit être bien réfléchi en amont et préparé avec soin. C’est le seul moyen de mettre toutes les chances de votre côté. Ce travailleur indépendant est un travailleur libre, c’est certain. Mais il est aussi très organisé et suit une routine de travail qui est à la fois saine et performante ! Et si le fait d’être son propre patron est souvent fantasmé, n’oublions pas qu’une fois indépendant, chaque client est en quelque sorte un patron : il faut lui rendre des comptes, le satisfaire, travailler pour lui et c’est lui qui rémunère le développeur. Bien sûr, malgré cela, la relation client-freelance et la relation salarié-patron sont extrêmement différentes. Pour se démarquer, beaucoup se spécialisent. Un développeur non spécialisé peut réussir en freelance, mais il risque d’être noyé dans la masse avec ses concurrents. Choisissez donc vos technos selon vos préférences mais aussi selon les besoins du marché. C’est la recette du succès pour réussir sur le marché explosif du freelancing !

    La tendance du freelancing et un marché toujours plus attractif

    De plus en plus de développeurs freelances, cela signifie plus de concurrence. Mais c’est surtout lié à une incroyable croissance, une meilleure reconnaissance et à de plus en plus d’avantages freelance. Le marché du travail se transforme profondément et rapidement. Les résultats pourraient presque à eux seuls convaincre tout développeur de passer freelance, tant la situation est exceptionnelle ! Le nombre d’indépendants notamment en freelance a très fortement augmenté depuis 2010 et ce, pour le plus grand bonheur des principaux concernés.

    Le freelancing n’est pas une tendance mais une transformation du travail

    Le freelancing est à la mode (et ce n’est pas pour rien). Si l’on entend parfois parler d’une tendance éphémère qui disparaitra aussi vite qu’elle s’installe, la plupart des observations et des discours affirment que c’est une transformation structurelle et durable de la société et du monde du travail. Si beaucoup de travailleurs freelances sont précaires, notamment les coursiers à vélo, le cas des développeurs est radicalement différent. C’est l’un des métiers qui, exercé sous ce statut, offre le plus d’avantages, de reconnaissance et de revenus. Bien entendu, les freelances ne sont pas encore compris de tous, notamment de leur entourage ou de la société, et leur niveau de reconnaissance est encore perfectible. Cependant, plus leur nombre et leur impact grandissent, meilleure sera leur situation. Les prévisions tendent vers une accélération de la généralisation des travailleurs indépendants, ce qui est annonciateur de nombreuses évolutions positives.

    Parlons peu, parlons chiffres

    90 % des freelances ont choisi d’être indépendants (97% des développeurs) ; 75 % sont heureux de leur statut et de leurs conditions de travail : une grande majorité ! 35 ans : la moyenne d’âge des freelances ; 1/4 environ des freelances français inscrits sur Malt sont des développeurs IT ; 53 % travaillent plus de 40h par semaine, ce qui s’explique par une grande flexibilité de la quantité de travail ; 91 % déclarent ne pas souhaiter revenir au salariat. En parallèle, 1 français sur 2 envisage l’entrepreneuriat ! 63 % déclarent être moins angoissés qu’en étant salariés.

    Une liberté sans égale

    La liberté, n’est-ce pas le but ultime de tout être humain ? Le développeur freelance est également concerné. Sauf que lui est plus libre que la moyenne. Le choix de ses clients, nous y reviendrons plus tard. Le choix de ses horaires, car les seules règles sont celles que le freelance se fixe. Le choix de ses missions et de ses clients, car il ne manque pas d’opportunités. Le choix de son TJM (tarif journalier moyen), car il décide de la valeur de son travail. Mais surtout, il ressent une profonde liberté dans l’exercice son activité professionnelle.

    Travaillez d’où vous le souhaitez

    Le télétravail ou remote concerne de plus en plus d’actifs, qu’ils soient salariés ou non. Mais le développeur freelance n’a pas à s’adapter à ces évolutions, car il est depuis toujours libre de travailler de chez lui. Si un client exige sa présence dans ses locaux, il faudra parfois faire une exception ou négocier. Mais en franchissant le pas, de l’indépendance, vous gagnerez la liberté de programmer de l’endroit que vous souhaitez pour optimiser votre bien-être au travail. Rien ne vous oblige à être digital nomad si vous souhaitez travailler de chez vous ! De nombreux espaces de coworking fleurissent dans les grandes métropoles ainsi que dans les villes de taille moyennes. Ciblant les mêmes professionnels, on assiste également à une multiplication des cafés proposant cadre calme et agréable, wifi et confort. La concurrence est rude pour proposer les meilleures conditions de travail aux freelances ! A vous d’en profiter si vous souhaitez travailler à l’extérieur.

    Trouvez et choisissez facilement vos clients

    Il n’a jamais été aussi simple de trouver des clients. Encore faut-il savoir par où commencer pour ensuite pouvoir les choisir par affinités. Qui dit freelance, dit nécessité d’aller chercher ses propres clients. En théorie, en tous cas. Car rapidement, après quelques expériences et en étant référencé aux bons endroits, ce sont les clients qui viendront à vous. Mais avant cette étape, il faut bien démarrer !

    Choisir ses clients, le grand privilège des freelances

    La possibilité de choisir ses clients et ses projets sur lesquels travailler est l’un des principaux avantages freelance. Il est possible d’alterner entre start-ups et grands groupes, entre agences et PME sur des laps de temps très courts. Les start-ups sont nombreuses à rechercher des freelances et sont par ailleurs très appréciées des développeurs en raison de leurs similitudes de fonctionnement : agilité, liberté, etc.

    Les plateformes de mise en relation entreprises-freelances

    Pour trouver rapidement des clients au moment de se lancer en tant que développeur freelance, les plateformes de mise en relation entre les entreprises (startups, agences, grands groupes…) et les freelances sont idéales. Malgré une commission parfois élevée (jusqu’à 18% du chiffre d’affaires), elles permettent de trouver sans efforts ou presque ses premiers clients. Il en existe pour chaque type de freelance.

    Augmentez radicalement vos revenus

    L’argument qui est souvent le plus mis en avant par et pour les développeurs freelances, c’est l’argent. Et si vous pouviez doubler vos revenus en changeant de statut ? En passant freelance, dîtes adieu à votre salaire, et souhaitez la bienvenue à votre TJM. Le tarif journalier moyen est le montant moyen que chaque freelance fixe à l’avance pour un jour travaillé et qu’il facture à son client. Si certains évoquent un équivalent salaire x2, voire x3, qu’en est-il vraiment ?

    Comment bien fixer votre TJM

    Pour vous positionner idéalement entre l’optimisation de vos revenus et l’acquisition de nouveaux clients, il vous faudra suivre 3 étapes pour y parvenir au mieux : Benchmarker, c’est à dire vous renseigner sur les tarifs pratiqués par vos concurrents et sur la demande du côté des entreprises ; Prendre en compte l’ensemble de vos charges et dépenses afin d’anticiper et de gagner suffisamment pour pouvoir vivre confortablement ; Définir des objectifs précis de jours travaillés et de revenu net perçu par mois. Alors, vous êtes décidé à passer freelance ? Il suffit de quelques formalités administratives !

    Le freelancing n’est pas plus risqué que le CDI

    Passer freelance pour un développeur est un pari risqué. Mais rester en CDI l’est également ! Dans tous les cas, l’essentiel est d’être préparé pour faire face à ce risque. Il est temps de s’attaquer à la plus grande légende autour du freelancing : ce mode de travail serait beaucoup plus risqué que le CDI. Ce mythe empêche nombre de développeurs de s’intéresser au freelancing et de franchir le pas. Pourtant, mieux vaut un risque mesuré que des dangers passés sous silence. Bien sûr, le développeur freelance doit rester alerte et surveiller certains points, et ces précautions lui permettent de mieux vivre qu’en CDI.

    Les risques méconnus du CDI et du salariat en général

    Vos amis en CDI gagnant 40k et bénéficiant des avantages du statut de salarié vous dissuadent de passer freelance parce que « c’est trop risqué » ? Sont-ils seulement au courant des risques qu’ils encourent en restant salariés ? Dans les faits, le CDI étant devenu la norme ces dernière décennies, nombre de ces défauts sont effacés pour ne laisser paraître que son statut de bénédiction et de « graal » suprême. Pourtant, les risques sont bien réels et très concrets : lassitude, burnout, ennui (bore-out), frictions liées à la hiérarchie pouvant mener à des conflits, stress générant parfois mal-être et maladies, ou encore limitation du potentiel pouvant conduire à une grande frustration… Si autant de salariés quittent le monde de l’entreprise pour devenir indépendants, ils ont leurs raisons (et ils ont souvent raison).

    Les risques réels du freelancing et comment les pallier

    Bien entendu, le freelancing n’est pas le pays des bisounours, où tout est rose, où l’argent coule à flot pendant que les vacances s’enchaînent entre deux courtes périodes de travail paisibles. Les avantages dont jouit le développeur freelance sont à nuancer. Les questions de sécurité sociale, d’assurance, de santé, de prévoyance, de gestion du temps, de marketing de soi, de génération de revenus et de solitude sont à prendre en considération. Ces sujets doivent être connus, anticipés et réfléchis en avance pour ne pas poser de problème. Commencer par bien se renseigner auprès des organismes compétents et des communautés de freelances est la première étape pour mettre toutes les chances de réussite de votre côté. Ensuite, à chacun sa situation, c’est pourquoi vous devrez prendre des décisions mûrement réfléchies et faire les choix qui vous correspondent sans vous laisser influencer. Penser que certains aspects du freelancing, comme l’administratif, sont secondaires par rapport à l’activité de développement pur est une dangereuse erreur. Le freelance est multi-casquette : ni la compta, ni l’administratif, ni la relation client ne doivent lui faire défaut ! En tant que programmeur freelance, certaines erreurs de débutants peuvent facilement être évitées dans la mesure où vous en avez conscience, cela va de soi… Enfin, le freelancing est-il risqué voire menacé à terme ? C’est plutôt l’inverse, lorsqu’on s’intéresse au futur du travail et à ses perspectives d’avenir !

    Demain, tous freelances ? Un statut au bel avenir

    En devenant freelance aujourd’hui, un développeur bénéficie déjà de nombreux avantages que le salariat ne pourra jamais offrir. Mais ce n’est que le début… cette supériorité du freelance sur le CDI va gagner en puissance au cours des années à venir ! Les perspectives court-terme, moyen-terme et long-terme pour les développeurs freelances sont très positives, tout comme pour l’ensemble des freelances et autres travailleurs indépendants. Ce « statut » offrira dans les années à venir un nombre croissant d’avantages, comme en témoignent les travaux autour du futur of work. Les développeurs créent l’avenir du travail et du numérique grâce à leur approche constamment « en avance de phase ».

    L’avenir appartient aux bons développeurs freelances

    Un bon développeur freelance est à la fois un bon développeur et un bon freelance. Bien qu’ils soient de plus en plus nombreux à se lancer, le marché du développement informatique en freelance reste très favorable et devrait le rester. La demande devrait continuer à être structurellement plus importante que l’offre. Toutefois, certains développeurs aussi talentueux soient-ils n’atteignent pas les niveaux de rémunération dont ils rêvent pour des raisons souvent liées au manque d’information, de préparation et d’alignement avec le mode de vie particulier qu’est le freelancing. En effet, comme développé tout au long des fiches précédentes, le développeur freelance sait évoluer en dehors de son cœur de métier pour se vendre, s’organiser, se former, gérer sa comptabilité, etc. Heureusement, il peut compter sur des formations de qualité et très accessibles afin d’y parvenir.

    Plus de freelances, c’est une meilleure reconnaissance et plus d’avantages

    D’un point de vue purement pragmatique, le nombre croissant de développeurs freelances est la cause d’une concurrence exacerbée, mais qui n’est rien comparée aux multiples avantages que cette situation engendre. Notamment, leur multiplication permet une meilleure visibilité, une plus grande reconnaissance, des initiatives privées et publiques pour améliorer l’exercice de leur activité… ne nions pas non plus que cela peut entraîner une baisse généralisée des TJM, mais c’est d’une certaine manière le prix à payer pour vivre l’aventure freelance avec plus de confort, de sérénité et d’épanouissement. Demain, nous ne serons pas tous freelances, et c’est une bonne chose. Mais ceux qui souhaiteront le devenir auront encore plus de facilité pour le faire et réussir leur transition. Également, certains profils, comme les développeurs, ont déjà plus d’avantages à passer freelance qu’à rester salariés, et l’écart pourrait bien encore se creuser à moins que les entreprises ne mettent en place de grandes révolutions dans leurs pratiques.